23 juillet – Marseille

Lundi midi, nous retrouvons toute notre marmaille sur la  terrasse d’un restaurant à Marseille. Je crois bien que les clients attablés aux tables voisines ont bien compris que nous étions canadiens et d’une même grande famille.

Nous allons ensuite nous promener le long du vieux port. Chloé a chaud ne veut plus marcher, c’est donc perchée sur les épaules de son papa qu’elle fait la promenade.  Les filles acceptent de continuer de marcher avec la promesse d’une crème glacée plus tard. 

Quand Chloé ne veut plus marcher

Maya et Camille, les deux cousines inséparables

Illusion d'optique

Dans les rues de Marseille

Nous récupérons les valises à l’hôtel et avec Thierry et sa famille, nous allons chercher l’auto au stationnement souterrain Charles de Gaulle. Là débute la visite des 6 étages du parking avant de trouver la sortie. Même à cinq, c’est le temps que ça nous a pris pour faire la différence entre sorties vertes (piétons) et sorties bleues (autos).

Nous entreprenons ensuite la sortie de Marseille à l’heure de pointe. Moments de tension et même de panique parmi les automobilistes agressifs, les piétons indisciplinés, les motocyclistes qui surgissent de partout. Nous tournons en rond dans les ronds-points. Finalement nous réussissons à prendre les autoroutes A50 et la A501. OUF!!  

Enfin nous sortons de l’autoroute.  Il faut prendre la D2 puis la petite route D44 pour nous rendre au camping. Erreur! Nous manquons cette dernière et nous nous retrouvons de nouveau sur la A501 en direction de Marseille.  Nous prenons la prochaine sortie pour pouvoir prendre à nouveau la route D2. Après un arrêt chez Total pour prendre de l’essence, car nous sommes dans le rouge, nous manquons à nouveau la route D44 et nous voilà de nouveau sur la A501. Je vous jure qu'on la connaît bien maintenant cette section de la A501. Nous reprenons la sortie 5, la route D2¸ et quelques kilomètres plus loin, on ralentit…  ralentit… et là on trouve finalement la petite route D44.  

Enfin nous arrivons au camping Garlaban où Joël et sa famille nous attendent. Il a fait les mêmes erreurs que nous et a vécu les mêmes moments de cauchemar.

On se sent dans notre habitat naturel dans ce camping. Baignade dans la piscine, concert des cigales, souper sur le patio de notre tente lodge avec le chili déshydraté emporté dans nos bagages, vin rosé, biscuits de Mona puis coucher tôt; sauf pour Joël et Thierry qui ont joué au jeu « 1754 la conquête » jusqu’après minuit..