10 et 11 août - Bruges (Belgique)

Vendredi matin, il fait 13 degrés et il pleut. Dans la tente, on n'a pas envie de sortir de nos sacs de couchage mais l'appel de la nature se fait sentir. Catherine et Hugues nous accueillent dans leur camping-car pour le déjeuner. 

Catherine a un rendez-vous chez le médecin ce matin . Depuis quelques jours elle a une plaque rouge à la jambe qui s'agrandit. Diagnostic: elle a la maladie de lyme suite à une piqûre de tique suivie de celle d'un autre insecte, probablement un taon. Le médecin lui prescrit des  antibiotiques à  prendre pendant 2 semaines. Il n'y aura  plus de vin pour Catherine mais plus pour nous trois.

Nous prenons ensuite la direction de la  Belgique pour nous rendre â Bruges. Nous y arrivons en 2 heures 30 minutes. Nous nous installons au camping Memling pour deux jours et il affiche complet. Heureusement que nous avions une réservation. Les installations sont très modernes.

A Bruges, c'est difficile de trouver du stationnement et encore plus de trouver l'Office du Tourisme. Les noms des rues sont en flamand et pas facile à prononcer. Par contre l'architecture des édifices est magnifique. 

Nous nous rendons visiter le béguinage.  C'est un lieu monastique qui fut construit jadis par de riches citoyens pour permettre à des femmes seules d'y vivre pieusement sans être nécessairement des religieuses. Le béguinage de Bruges date de 1245; il est constitué d'une trentaine de ravissantes maisonettes blanches bordant un immense enclos rempli d'arbres. La dernière béguine est morte en 1930. Il est depuis habité par une congrégation religieuse de bénédictines.  Malheureusement je n'ai pas de photos car j'ai supprimé par erreur mes photos prises aujourd'hui.

Toute la journée, nous avons eu droit à une pluie intermittente qui a repris de plus belle en soirée et s'est poursuivie une partie de la nuit. Heureusement que notre tente est étanche. 

Samedi matin, nous partons tôt pour aller visiter Bruges. ll fait soleil et il fait bon errer dans les rues.

Nous commençons par le beffoi. C'est un monument typique du nord de la France. Au Moyen-Âge, ils témoignaient de la prospérité des villes.  Pour atteindre le sommet, nous devons monter 366 marches très étroites.  Heureusement, nous pouvons nous arrêter à quelques paliers.  Au sommet, se trouvent les cloches. A l'époque médiévale, le son des cloches était extrêment important pour la vie des habitants. L'une des cloches était celle du travail qui annonçait le début de la journée de travail, il y avait aussi celle qui annonçait le repas du midi et la cloche de la porte qui indiquait que les portes pouvaient être fermées.

Le beffroi de Bruges

Du haut du beffroi

Hugues et Serge vont visiter le musée de la bière pendant que Catherine et moi allons fureter dans les boutiques. Nous les rejoignons plus tard au bar du musée pour déguster quelques bières. J'ai préféré celle aux cerises car c'est celle qui goûtait le moins la bière; c'est que je n'aime pas la bière.

Au musée de la bière

Serge en extase devant tant de sortes de bières

Pendant que Serge et moi allons visiter l'Historium, Catherine et Hugues se rendent à des musées de peintures.  L'Historiuim nous présente la ville de Bruges au 15e siècle ayant pour thème l'histoire fictive de Jacob et Anna avec le peintre brugeois Jan Van Eyck. La présentation est très intéressante, dans le style des spectacles que nous avons vus au Puy du Fou. Nous terminons la visite par l'Historium virtuel. Par le miracle de la technologie moderne, nous nous retrouvons à bord d'un bateau de marchandises portugais, puis nous accédons aux canaux de la ville par un petit bateau où nous déposons nos marchandises à Waterhall. C'est un beau voyage dans le temps.

Le markt du haut de l'édifice Waterhall

La promenade en bateau le long des canaux de la ville